Comment piloter sa performance avec les biorythmes

Une journée comme les autres

Il y a des jours avec et des jours sans. Impossible d’expliquer pourquoi nous avons des périodes fastes, et d’autres beaucoup moins. Impossible de décrire ces moments où tout va mal, ces moments où on a l’impression que chaque piège, chaque impasse, chaque problème est pour nous. Mais à l’inverse, un état de grâce est difficilement explicable, palpable et surtout renouvelable. Néanmoins, avec un coup de pouce on peut aider certaines choses à se produire ou pas.

C’est quoi un biorythme ?

Plus la recherche avance et plus on se rend compte à quel point l’être humain n’en est qu’au balbutiement de la connaissance sur son propre corps. Que ce soit en neurologie, en biologie ou plus modestement sur les cycles qui régissent nos vies. Les biorythmes sont tels des horloges naturelles qui interagissent en nous, à un rythme qui leur est propre. Ces cadences intrinsèques sont la cause des fameux « jours sans » et « jours avec ». Ce sont les fluctuations naturelles de nos énergies vitales qui nous amènent les moments de grâce mais aussi le taux d’embêtements maximum.
Nos vies sont régies par des rythmes institutionnels qui sont établis par l’homme, pour l’homme. Ceux-ci prennent en compte le jour, la nuit, la rotation de la terre…mais ne prennent en aucun cas son usager en compte, l’être humain.
Aujourd’hui, les biorythmes, sont devenus une science à part entière et sont utilisés pour des calculs statistiques (assurances, finances, gestion du risque…) et dans le cadre de la biologie. Il n’est d’ailleurs pas rare qu’un chef d’entreprise ou qu’un homme politique se renseigne sur ses biorythmes pour une décision stratégique.

Trois cycles majeurs

Le corps humain fonctionne avec plusieurs cycles, celui de 24 heures que nous connaissons tous mais également avec le rythme des saisons, le rythme circadien, le rythme infradien… A la fin du XIXème siècle, le Dr Herman Swoboda, Professeur de Psychologie à l’université de Vienne, et le Dr Wilhem Fliess, collègue de Sigmund Freud, après s’être livrés à des analyses et des calculs minutieux, arrivèrent à la conclusion que le corps semble obéir à trois cycles majeurs. Le premier, de 23 jours, est lié à la force physique, au courage et à l’endurance. Le second est un cycle de 28 jours, qui a trait à l’acuité mentale, à l’intuition et aux émotions. Le troisième, qui dure 33 jours, est lié à l’intellect. On peut faire le lien avec le cerveau gauche, le cerveau droit, ou avec le féminin et le masculin. Ces rythmes également proches du rythme menstruel fonctionnent de la même façon avec une période ascendante pendant la première moitié puis une période de récupération ensuite. Les biorythmes fonctionnent à la façon de courbes sinusoïdales.

Biorythmes sur 66 jours

Alors que les biorythmes sont notre lot commun, nous n’en avons pas conscience, voire pas connaissance. Nous ne connaissons pas notre propre fonctionnement, mais nous voulons « performer » en permanence ☹

Je ne sais pas vraiment si le pire c’est d’avoir une si grande méconnaissance de soi, tout en pensant l’inverse, ou si c’est cette volonté de performance continue qui nous mène…je ne sais où. Car c’est cette volonté d’aller plus loin, plus fort, plus vite etc…qui nous pousse parfois à dépasser nos limites. Néanmoins, si on maîtrise mieux notre corps, cela peut changer les choses.

Eh oui, qu’on le veuille ou non, il apparaît essentiel d’écouter attentivement son corps 😊

Comment ça fonctionne les biorythmes ?

Au-delà de la science, pour respecter ses biorythmes, il est essentiel d’être au « service et à l’écoute » du corps, car il connait ses besoins, et avec un corps au meilleur de sa forme, tout ira pour le mieux. Il convient donc d’être attentif aux messages que l’organisme nous envoie. Ce n’est pas une raison pour ne pas se lever le matin ou rester dans son canapé toute la journée à attendre un jour meilleur. C’est plutôt un outil organisationnel, qui peut nous aider à prioriser les temps d’actions, de repos, de mémorisations, de productions intellectuelles, etc…

En découvrant les biorythmes, nous sommes capables de reconnaitre une phase positive d’une phase négative, et cela nous permet d’avoir de l’emprise sur notre vie.

Si l’on s’appuie sur la lecture des courbes sinusoïdales, il y a des phases ascendantes, que l’on dit « positives » et des phases descendantes dites « négatives », chacune divisée en deux parties. En bref, la lecture du graphique demande un temps d’adaptation certain, mais propose une orientation plus confortable pour votre quotidien.

En ayant connaissance de ses phases biorythmiques, on peut prévenir et anticiper certaines problématiques. On peut comprendre que, dans des temps plus anciens, certains ascètes choisissaient les jours de déplacement, de pratique et rythmaient toute leur vie autour des lunes et de certaines dates bien précises.

Les phases négatives sont similaires à des phases de veille, voire de sommeil, surtout quand on arrive à la moitié de ce cycle. C’est-à-dire qu’il est urgent de ne rien faire à ce moment précis, en tout cas en ce qui concerne le cycle concerné. Par exemple, pas de déménagement ou d’effort violent après le sixième jour de la phase descendante du cycle physique.

Les phases de transitions s’étalent sur un jour environ, mais ce ne sont pas des phases neutres car ce sont les « jours critiques », les jours de danger potentiel, les jours de querelles, ce phénomène étant plus sensible sur une phase ascendante. C’est la croix rouge dans le calendrier pour éviter les problèmes.

Les phases positives apportent dynamisme, force, courage…Ce sont des périodes où l’on capitalise sans même s’en rendre vraiment compte. Les moments où elles sont les plus franches, c’est lors de la seconde partie du cycle ascendant, propice aux moments de grâce.

Comment les mettre au service de la vie : capitaliser sur les biorythmes

On peut donc commencer à saisir l’importance de connaître ses biorythmes. C’est à ce moment-là que l’on peut « prédire » les jours durant lesquels il est plus judicieux de faire profil bas ou l’inverse. Ce qui nous amènera indéniablement à mieux maitriser notre existence, car on peut programmer nos travaux, nos loisirs, notre quotidien en fonction de ces phases.

Vous allez me dire : « Oui mais il y a le travail, la vie de famille ou l’école ». Soit dit en passant, on peut comprendre à quel point l’école et le travail, qui nous demandent des efforts maximaux quasi constants sont dans une logique impossible à tenir humainement.

Néanmoins, il est toujours possible de s’adapter en prenant son calendrier, et en pointant les jours dits « défavorables », pour le travail intellectuel par exemple, en y concentrant des tâches sans réflexion importante, des tâches administratives, automatiques. A l’inverse, regarder les meilleurs jours du cycle pour mettre de la création, de la production et en retirer le maximum possible.

Vous l’aurez compris, c’est en maitrisant vos biorythmes que vous allez pouvoir réaliser vos meilleures performances. Cela ne vous paraît pas plus censé de vous appuyer sur la période où votre corps est le plus résistant, où les nouvelles rencontres sont fructueuses, où vos collaborations seront gagnantes, où l’apprentissage semble si simple, où tout paraît possible et facile ?

A l’inverse durant les périodes lunaires, n’hésitez pas à appliquer le calme mental 😊

Cliquez ici pour calculer vos biorythmes

J’espère que cet article vous aura plu et surtout qu’il vous permettra de passer à l’action. N’hésitez pas à partager cet article et pour le commentaire, c’est juste dessous 😊

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2 réflexions au sujet de « Comment piloter sa performance avec les biorythmes »

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