SMARTE pour être focus comme un laser

Vous avez pleins de projets ou d’idées en tête, mais ne savez pas par où commencer ? Peut-être que vous ne savez pas par quel bout les prendre ou quel est l’essentiel ?

Le problème dans ce genre de situation, et bien d’autres encore, c’est de se sentir démuni face à cela. Ce n’est pas par manque de travail ou d’envie et d’ailleurs ces 2 critères sont souvent au rendez-vous. Non, il s’agit plutôt du point crucial : La méthode.

Avec la méthode SMART tout ça s’est terminé. Oui j’ai bien dit fini car vous allez pouvoir définir précisément où, comment, pourquoi, dans combien de temps…

Ce n’est pas une nouvelle méthode magique ou révolutionnaire car elle existe plus ou moins depuis 1954. Je dis plus ou moins car au départ Peter F. Drucker parlait du concept de management (ou d’auto-management) par objectifs. C’est en 1981 que George T. Doran utilise précisément cet acronyme SMART.

On peut l’appliquer pour beaucoup de sujets tant professionnels que personnels et je peux vous garantir que le temps que vous allez prendre pour « passer à la moulinette » telle ou telle action sera en fait un gain.

 

La méthode SMARTE

L’acronyme le plus souvent employé est donc SMART, mais dans le coaching, on utilise fréquemment des acronymes plus longs avec des visions plus spécifiques.

S pour spécifique : La première lettre de cet acronyme nous amène à se poser la question de la spécificité de notre objectif. Vous devez regarder concrètement vers quelle étape de votre CAP cet objectif vous amène. En quelques mots et le plus simplement vous devez pouvoir expliquer clairement, précisément à « un enfant de 3 ans » votre objectif. Plus l’objectif est limpide plus il est facile de s’y retrouver. Cela permet aussi d’éliminer ou de revoir certains projets.

M pour mesurable : Le caractère mesurable, vérifiable, qualifiable ou quantifiable est le second point. Cela peut être sur une échelle de 0 à 10 par exemple. Il est nécessaire de vérifier où vous en êtes aujourd’hui, puis de définir où vous voulez aller. La quantification vous permettra d’avoir un point de mire clair et vous aidera à vous positionner sur le « comment ». Exemple je veux gagner 1 million de revenu alors qu’aujourd’hui je suis à 450 000 €.

A pour acceptable : Un objectif acceptable et réaliste. Il doit être atteignable, attractif pour être suffisamment motivant dans le temps, pour que vous vous sentiez pleinement investi dans ce projet. Il doit représenter un juste défi ni trop grand ni trop petit.

R pour réaliste : Le réalisme est un point primordial pour être dans le concret, pour passer du rêve à la réalité. Je n’ai rien contre les songeries ou les fantasmes mais il s’agit là de transformer tout ça en réalité, en action concrète pour le vivre.

T pour contextualisé dans le temps : Un planning, un rétro planning et des jalons doivent être élaborés pour être en capacité de mesurer où on en est et qu’est-ce qui nous sépare de notre ligne d’arrivée.

E pour écologique : Votre objectif et votre plan d’actions doit être en phase avec votre écologie interne. Si ce n’est pas un grand WAOUW à l’intérieur, c’est au moins une envie profonde. Cela veut dire que votre objectif doit être en phase avec vos valeurs, ce qui vous constitue, ce qui est essentiel dans votre vie.

 

La mise en pratique du SMARTE

Les objectifs et indicateurs SMARTE sont utilisés dans tous les domaines professionnels ou dans bien des projets.

C’est un outil simple d’utilisation mais va vous demander du travail 😉

Je m’explique :

• Simplicité car il n’y a qu’à dérouler la méthode. Une fois que vous avez un objectif clair et bien défini, il faut le passer dans la matrice. En se posant des questions du type
  • Qu’est-ce que je souhaite vraiment ?
  • Quel résultat je souhaite obtenir ?
  • Est-ce assez motivant pour moi ?
  • Comment est-ce réalisable ?
  • Dans combien de temps ?
  • Quel est l’enjeu ?
  • …
• Il y a aussi beaucoup de travail car certaines questions peuvent être confrontantes. Mais le retour est à la hauteur de l’investissement. Parce que c’est un investissement en vous et pour vous. Néanmoins, se poser face à une feuille de papier et s’interroger sur vos motivations profondes est un exercice parfois déstabilisant.

 

Un exemple

Je discutais dernièrement avec un ami qui me consultait pour de l’investissement immobilier. Il m’appelle donc pour me demander conseil et commence par me dire qu’il souhaite investir à but locatif seul dans un appartement ou avec son frère dans une maison.

Je lui demande immédiatement le but (achat-revente, patrimonial, gain futur, gain immédiat…), quel est son budget et le ROI attendu. Mais il n’avait pas de réponse. La discussion aurait pu s’arrêter à ce moment car c’était un rêve et pour le transformer en projet ou vivre son « rêve », je l’ai amené à réfléchir objectif.

Sans refaire toute l’échange je lui ai proposé de revenir en ayant fait le point sur ses recettes/dépenses annuelles, après avoir fait un point avec la banque pour connaitre sa capacité d’emprunt et de réfléchir au pourquoi d’une association ?

L’idée est de l’amener à réfléchir sur ses motivations, de commencer à entamer la mesure et de voir si c’est réalisable (le spécifique a déjà été sondé dans notre échange).

Il est arrivé avec une question et il est reparti avec plusieurs questions et surtout une démarche vers un nouveau paradigme en 15 min.

Et voilà vers où peut vous amener la clarification de vos projets.

 

Pour conclure, l’utilité du SMARTE résulte de la précision de l’objectif fixé. En effet, si l’objectif visé est trop vague il n’est pas possible de vérifier s’il a été atteint ou si il est atteignable (rêve). Il faut donc prendre le temps de bien formuler le projet et les objectifs pour que la mise en place des indicateurs SMARTE soit optimale.

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